On parle beaucoup de la phobie administrative, mais est-ce à juste titre lorsque ce terme est lié à une actualité médiatique ?
La phobie administrative, c’est l’incapacité à traiter les papiers, liée à des symptômes d’angoisse. C’est une peur irrationnelle qu’il faut distinguer de la procrastination (tendance à différer une action et la remettre au lendemain sans pour autant avoir des symptômes d’angoisse).
Pour nous qui la vivons au quotidien avec nos clients, nous la décrivons ainsi : c’est tout contact avec une lettre, une enveloppe, un document administratif, un coup de fil à passer à une administration, une démarche dans une institution qui représente une grande source d’anxiété, et génère des symptômes de mal-être.
« Dans la phobie administrative on peut d’abord distinguer le terme ‘phobie’. La phobie, c’est une peur maladive, paralysante », affirme la psychologue clinicienne Maïté Tranzer dans un article paru dans le magazine Marie-Claire du 17/05/2017. Donc la phobie administrative n’est autre qu’une peur démesurée de tout ce qui touche à l’administratif […]. « Quand on est phobique de l’administratif, on se met dans une stratégie d’évitement pour ne pas avoir à remplir des papiers, on laisse par exemple le courrier s’accumuler dans la boîte aux lettres. On peut développer une forte anxiété, un blocage et même des symptômes physiques : maux de ventre, perte d’appétit, insomnie ».
L´expression « phobie administrative » a été utilisée par Thomas Thévenoud en 2014 lorsqu’il a dû quitter le gouvernement pour fraude fiscale. Il a même déposé l’expression à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) dès décembre 2014. Etait-ce vraiment nécessaire ? Et si nous déposions « Assistance aux phobiques administratifs » ?
La médiatisation de l’affaire Thévenoud a eu le mérite de mettre en lumière un mal méconnu qui touche un grand nombre de personnes. Cette angoisse face à l’administratif a longtemps été ignorée, niée et même dédaignée, à tel point que ceux qui en souffrent, ont une mauvaise conscience avérée.
Quand ils nous contactent pour la première fois, la plupart de nos clients « phobiques de l’administratif» pensaient être les seuls à vivre ces angoisses, ils n’osaient pas en parler autour d’eux, ils nous avouaient même en être honteux !
Or, la phobie administrative peut toucher tout le monde à un moment de sa vie, plus particulièrement les personnes fragilisées par un événement douloureux (décès, licenciement, maladie grave, divorce notamment). On trouve aussi les mêmes symptômes chez les personnes souffrant de dépression, d’un burn-out, ou vivant une situation de surendettement.
La phobie masque aussi parfois une lacune ou une incompétence source d’un manque de confiance. Nos jeunes clients s’expriment souvent ainsi : «personne ne nous a appris à classer, ranger, répondre aux courriers». Or, un classement efficace permet de mieux gérer son temps et son budget et de mieux faire valoir ses droits. A l’inverse, une accumulation de retard par manque de temps, de compétence, d’envie peut vite avoir des conséquences négatives à effet boule de neige.
Ses conséquences
Les conséquences de la phobie administrative sont multiples et ne concernent pas seulement les aspects financiers, elle affecte aussi la santé et le bien-être des personnes touchées et leurs relations aux autres.
On voit fréquemment chez nos clients les complications suivantes :
– L’incompréhension de l’entourage qui ajoute à l’angoisse et à la mauvaise estime de soi
De manière générale, les phobiques restent discrets sur leur peur, persuadés que leur entourage ne peut pas les comprendre. «C’est considéré comme de la fainéantise, regrette Leila, 22 ans. On me dit toujours « il faut juste te bouger », mais pour moi ce n’est pas aussi simple, ça m’angoisse vraiment.» Libération, 19 février 2018
– De mauvaises relations familiales et de couple
comme en témoigne Julie de Carcassonne : «je me suis décidée à contacter FamilyZen parce que ma phobie était la cause de nombreuses disputes avec mon conjoint qui ne comprenait pas mon incapacité à traiter mes papiers. La venue d’huissiers a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».
– Des pertes financières et des manque-à-gagner : cela concerne évidemment les retards de paiement (majoration, pénalités, etc.) mais aussi des manques à gagner liés à des remboursements non demandés (feuilles de soin non envoyées, non remboursement de la mutuelle etc), des contrats inutiles non résiliés ou des aides financières non demandées (Aide au logement ou RSA par exemple).
Solutions
Il existe des thérapies comportementalistes brèves pour vous aider à apprendre à surmonter les phobies, elles consistent à exposer progressivement les phobiques à l’objet de leur angoisse. Cela concerne tout type d’aversion.
L’hypnothérapie peut représenter une solution intéressante pour vous aider à guérir de vos phobies, mais veillez à vous adresser à un thérapeute conventionné et diplômé !
Nous avons aussi entendu de bons retours sur les techniques douces : méditation de pleine conscience, yoga, ou autre activité vous permettant de comprendre l’origine de votre stress.
Concernant l’administratif, vous pouvez opter pour les services d’assistance administrative de FamilyZen. Nous pouvons vous enseigner à reprendre confiance, ne plus craindre la mauvaise nouvelle, ne plus subir la surcharge mentale liée à la mauvaise conscience. Nous vous aidons à arrêter le petit hamster qui court dans sa roue indéfiniment, en traitant pour vous les urgences qui vous contrarient et vous fait peur. Nous pouvons vous décharger de votre fardeau, rattraper des retards de classement, de déclarations, de démarches. Nous remettons tout en ordre et ensuite, si vous le souhaitez, nous vous aidons à reprendre possession de vos dossiers, petit à petit, à votre rythme. C’est presque une thérapie. Tout en douceur ! Notre approche est bienveillante et sans jugement.
Une psychiatre parisienne de renom prescrit même FamilyZen à ses patients phobiques ou en burn-out à la place de médicaments. «FamilyZen est un service tellement utile, intelligent, bienveillant. Je recommande à mes patients de faire un maximum de 4 choses par jour et de déléguer le reste, comme l’ouverture et traitement des enveloppes à FamilyZen ».
Quel que soit votre retard, que vous habitiez à Paris ou en province, il n’est jamais trop tard pour vous faire aider. Nous sommes à votre écoute.
Notre conseil : ne restez pas seul(e) face à vos difficultés, soyez bienveillant(e) envers vous-même, donnez-vous les possibilités d’aller mieux !